L'agroforesterie est l'une des stratégies les plus répandues pour lutter contre la dégradation des sols dans les zones sahéliennes d'Afrique de l'Ouest. Les plantes ligneuses, qu'il s'agisse d'arbres ou d'arbustes, améliorent la fertilité des sols en améliorant la fertilité sous et autour des couronnes des arbres/arbustes grâce à leur système racinaire, leur mode de croissance et leur litière. Dans ces zones, l'activité biologique des communautés de macrofaune se développe, assurant une meilleure structuration et un meilleur fonctionnement du sol. Cependant, les plantes ligneuses sont maintenues à différentes densités dans les champs, ce qui soulève le besoin de proposer des densités optimales de ces plantes ligneuses qui améliorent le plus la population des communautés de macrofaune du sol.
Cet article présente les résultats des effets de différentes densités de P. reticulatum (DC) Hoscht sur l'abondance des communautés de macrofaune du sol sous deux types de travail du sol. Le plan expérimental comprenait deux facteurs : 1. le travail du sol, et 2. la densité des arbustes. Le travail du sol comprenait le zaï et le non-travail du sol. Les traitements au zaï comprenaient des densités de 0, 500, 1000 et 2000 plants/ha de P. reticulatum (DC) Hochst. et le semis direct 500 et 2000 plants/ha. L'élagage/copicage et le paillage ont été respectivement pratiqués comme méthodes de gestion des arbustes et de leur biomasse.
Effets de la densité de P. reticulatum (DC) Hochst sur la macrofaune du sol
Dans le zaï, les termites (photo 1) étaient les plus abondantes à 1 000 plantes/ha, les fourmis à 2 000 plantes/ha et les mille-pattes à 500 plantes/ha (figure 1).
Dans le système de culture sans labour, les termites étaient plus abondants à la densité de 2 000 plants/ha, tandis que les fourmis, les vers de terre (photo 2) et les mille-pattes étaient plus abondants sous jachère qu'à la densité de 2 000 plants/ha (figures 1 et 2).
Message à retenir : Les densités de 1 000 à 2 000 plantes/ha de P. reticulatum (DC) Hochst a montré les plus grands nombres de communautés de macrofaune du sol et peuvent être recommandées pour améliorer l'activité biologique du sol.
Rédigé par : Moussa Gnissien, Moussa Barro, Kalifa Coulibaly, Jean-Marie Douzet, Hassan B. Nacro, Université Nazi BONI, CIRAD.
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