A propos de la région de Yilou
Histoire
Le village de Yilou est situé dans la commune rurale de Guibaré, dans la province de Bam (Région Centre-Nord). Il est traversé par la route nationale (RN) n°22 et se situe à 70 km de Ouagadougou, à 36 km de Kongoussi et à 10 km du département de Guibaré (dont il dépend). La population de la commune selon le recensement administratif de 2006 était de 23 454 habitants, dont 3 740 à Yilou. Elle est composée principalement de Mossi (le peuple autochtone), de Peuls et de Yarcé. Les pratiques religieuses comprennent l'animisme, l'islam, le catholicisme et le protestantisme. Les principales activités génératrices de revenus pratiquées par la population sont l'agriculture, l'élevage, l'orpaillage, le commerce et l'artisanat.
À propos de la région
La commune rurale de Guibaré appartient à la zone climatique soudano-sahélienne avec une pluviométrie annuelle variant entre 500 et 700 mm. Il existe deux saisons : une saison sèche d'octobre à mai, avec des températures pouvant atteindre 40°C, et une saison des pluies. Les pluies sont irrégulières et inégalement réparties dans l'espace et le temps au sein d'une même campagne et d'une campagne à l'autre. Il y a souvent des poches de sécheresse au début de la saison des pluies et de fréquentes inondations en juillet et août. La commune rurale de Guibaré est caractérisée par des sols pauvres en phosphore, en azote et en matière organique. Elle est constituée de roches granitiques et présente un relief relativement accidenté. La végétation de la commune rurale de Guibaré est principalement caractérisée par des forêts galeries. Les espèces ligneuses les plus importantes rencontrées sont Vitelaria paradoxea, Parkia biglobosa, Lannea microcarpa. Faidherbia albida, Tamarindus indica, Adansonia digitata. En plus de ces espèces, il existe de vastes zones d'Acacia senegal et une très importante strate herbacée composée d'Andropogon gayanus, Andropogon acinodis, Loudetia togoensis, Scboenefeldia gracilis, Hyptis specigera, Cassia tora.
Il existe certaines techniques agricoles, telles que la CES (Conservation of Water and Soil) qui permettent la mise en valeur des terres. Ces techniques comprennent entre autres le zaï, les demi-lunes et les digues de pierre. Les principales cultures vivrières cultivées sont le sorgho, le millet, le niébé, le maïs et le riz. Comme cultures de rente, il y a l'arachide, le sésame et le voandzou. L'élevage est la deuxième activité économique la plus importante en termes de revenus après les cultures. Il est pratiqué de manière extensive et se caractérise par les petits ruminants et la volaille, qui dominent en nombre.
Précipitations annuelles : 680 mm/an Principaux groupes ethniques : Mossis, Peulh et Yarcé Superficie approximative du site d'étude : 300 km² Densité du cheptel : 3 TLU/ha
Expérience
Agriculture de conservation, gestion de la fertilité des sols, agroforesterie
Apport des arbustes fourragers dans les systèmes de production agro-sylvo-pastoraux en zone nord-soudanaise.